« La tâche principale du ministère de la Défense est bien sûr d'éliminer l'ennemi de nos territoires », a déclaré Poutine, ajoutant que les forces russes accéléraient leur progression sur le reste du front principal de 1 000 km.
« L’ennemi recevra certainement une réponse digne de ce nom », a-t-il déclaré.
Il a également déclaré qu'il s'attendait à de nouvelles tentatives ukrainiennes visant à déstabiliser la frontière occidentale de la Russie.
Les responsables russes affirment que l'Ukraine tente de montrer à ses soutiens occidentaux qu'elle est encore capable de mener des opérations militaires majeures, alors même que la pression s'accroît sur Kiev et Moscou pour qu'ils acceptent de discuter de l'arrêt de la guerre.
Sergueï Choïgou, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, a déclaré la semaine dernière que la Russie avait repris 420 km² de territoire aux forces ukrainiennes depuis le 14 juin.
Mais l'Ukraine vient de réussir à conquérir un territoire comparable. Le gouverneur par intérim de Koursk, Alexeï Smirnov, a déclaré que l'Ukraine contrôlait 28 localités dans la région et que l'incursion s'étendait sur environ 12 km de profondeur et 40 km de largeur.
Trump a déclaré qu’il mettrait fin à la guerre, et la Russie et l’Ukraine souhaitent toutes deux obtenir la position de négociation la plus forte possible sur le champ de bataille.
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L'Ukraine se dit prête à reprendre les négociations de « bonne foi » avec la Russie
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Kiev se dit victime d'un accaparement de territoire de type impérialiste de la part de Poutine et affirme qu'elle doit reprendre le contrôle de toutes les terres qu'elle a perdues au profit de la Russie. L'Occident dit qu'il ne peut pas laisser Poutine gagner.
Dans son discours du 14 juin, Poutine a présenté la guerre comme faisant partie d'une lutte historique contre un Occident arrogant, qui, selon lui, a ignoré les préoccupations de la Russie en matière de sécurité après la chute de l'Union soviétique en 1991 et a comploté pour démembrer la Russie.
Une attaque aussi audacieuse contre la plus grande puissance nucléaire du monde a été embarrassante pour les hauts gradés de l'armée de Poutine, qui ont été critiqués à plusieurs reprises en Russie par les nationalistes pour leur façon de poursuivre la guerre.
L'ancien ministre ukrainien de la Défense, Andriy Zagorodnyuk, a déclaré à Reuters que l'opération semblait viser à détourner l'attention des forces russes et de leurs dirigeants des fronts de l'est.
Dimanche, la Russie avait stabilisé le front dans la région de Koursk, bien qu'elle ait été obligée de mobiliser des réserves et de déclarer un blocus antiterroriste à Koursk et dans deux autres régions, Briansk et Belgorod.
« Nos forces armées avancent sur toute la ligne de contact », a déclaré Poutine.
Reuters n'a pas été en mesure de vérifier les affirmations concernant le champ de bataille.
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La Chine rejette les accusations de l'OTAN selon lesquelles elle serait un « facilitateur décisif » de la Russie dans la guerre en Ukraine
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À Belgorod, au sud, des milliers de civils ont été évacués du district de Krasnaya Yaruga par crainte d'une attaque ukrainienne.
Le général russe Valéry Gerasimov, chef d'état-major général, a déclaré mercredi à Poutine que l'offensive ukrainienne avait été stoppée dans la zone frontalière.
Les blogueurs russes se demandent pourquoi l’Ukraine a pu pénétrer si facilement dans la région de Koursk et pourquoi il a fallu si longtemps pour stabiliser la situation.
Les forces ukrainiennes à Koursk tentaient d'encercler Soudja, par où le gaz naturel russe s'écoule vers l'Ukraine, tandis que des combats majeurs se déroulaient près de Korenevo, à environ 22 km de la frontière, et de Martynovka.
Depuis l'incursion du 6 août à la frontière avec Koursk, le rouble russe s'est affaibli, perdant 6% de sa valeur face au dollar américain. Gazprom a annoncé lundi qu'il enverrait 39,6 millions de mètres cubes de gaz vers l'Europe via l'Ukraine.
