Les contrats à terme sur le pétrole brut pourraient rester sous pression, ayant du mal à se remettre de deux jours consécutifs de baisse.
Les marchés évaluent l’impact d’un cessez-le-feu récemment négocié au Moyen-Orient.
Cet accord pourrait constituer une préoccupation majeure pour les marchés pétroliers mondiaux, car les négociants surveillent de près la stabilité du cessez-le-feu.
À court terme, la désescalade des tensions géopolitiques pourrait limiter le potentiel de hausse des prix du brut, à mesure que les risques de ruptures immédiates de l’approvisionnement s’éloignent. Toutefois, si le cessez-le-feu échoue, les prix pourraient rapidement augmenter en réponse au risque renouvelé de contraintes d’approvisionnement.
Pendant ce temps, l'OPEP+ envisage de retarder l'augmentation de sa production prévue, initialement prévue pour janvier 2024. Le groupe réfléchit à cette décision en raison d'une demande plus faible que prévu, notamment de la part de la Chine, et de la hausse de la production des pays non membres de l'OPEP+. Un retard dans la réduction des réductions de production pourrait contribuer à soutenir les prix dans une certaine mesure, même si les craintes d’une offre excédentaire demeurent.
Des données américaines récentes montrant une baisse plus importante que prévu des stocks de brut suggèrent un resserrement du marché aux États-Unis et pourraient soutenir le marché temporairement. Toutefois, la proposition du président élu des États-Unis, Donald Trump, de droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada ajoute à l'incertitude.
