France pourrait introduire des modifications à sa loi sur le viol pour inclure le consentement pour la première fois, après une viol de masse Ce procès a secoué le pays, remettant en question les limites de la législation existante et incitant certains hommes politiques de premier plan à appeler au changement.
Dominique Pelicot a admis avoir drogué sa femme et recruté des dizaines d'hommes en ligne pour la violer alors qu'elle était inconsciente. 50 hommes sont jugés à ses côtés.
Malgré preuve vidéo contre eux, au moins 35 des prévenus ont nié les accusations de viol, affirmant que Dominique Pelicot les avait trompés en leur faisant croire qu'elles participaient à un jeu sexuel, ou que Gisèle Pélicot faisait semblant de dormir.
L’affaire a suscité une profonde introspection en France, le consentement étant au cœur du problème.
Le nouveau ministre français de la Justice, Didier Migaud, s'est récemment déclaré favorable à une mise à jour de la loi, tout comme le président Emmanuel Macronaprès que la France ait bloqué l'inclusion d'une définition du viol basée sur le consentement dans une directive européenne en 2023.
“Je pense qu'il est incompréhensible que nos concitoyens refusent d'inclure le consentement dans la définition du viol”, a déclaré Migaud aux législateurs au début du mois.