Le Panama annonce des vols d'expulsion vers la Chine, l'Inde et l'Équateur pour endiguer l'immigration à destination des États-Unis
Le gouvernement panaméen a annoncé jeudi des vols d'expulsion supplémentaires pour les migrants appréhendés dans ce pays d'Amérique centrale vers la Chine, l'Inde et l'Équateur, dans le but de réduire le flux migratoire, principalement à destination des États-Unis.
Le président panaméen récemment investi, José Mulino, qui a fait campagne en s'engageant à mettre fin au statut de son pays comme point de transit majeur des migrants, a fait cette annonce lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
Financés par Washington, les vols d'expulsion ont débuté plus tôt cette semaine avec un premier avion rempli de migrants colombiens.
Ces vols interviennent moins de trois mois avant l'élection présidentielle américaine de novembre, où l'immigration clandestine est devenue un problème majeur.
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Depuis des années, des migrants en provenance d'Amérique du Sud et d'ailleurs tentent de traverser à pied la dangereuse jungle du Darién, qui relie la Colombie au Panama, en route vers les États-Unis.
Mulino n'a pas précisé le statut juridique des migrants qui seront transportés par avion vers l'Équateur ou vers les deux pays asiatiques, ni s'ils ont un casier judiciaire.
Il a indiqué que les vols vers l'Équateur auront lieu le 29 août, les vols vers la Colombie le 30 août et vers l'Inde le 3 septembre.
Mulino a ajouté que des vols supplémentaires vers la Colombie auront lieu entre le 24 et le 30 août, mais il n'a pas fourni de dates ni de nombre de vols prévus pour la Chine.
