Les prix du pétrole brut ont légèrement baissé mais sont restés proches de leurs plus hauts niveaux depuis quatre mois, les marchés digérant l'impact potentiel des nouvelles sanctions américaines sur les exportations de pétrole russe.
Le marché a connu un déclin, mais les sanctions visant les sociétés russes Gazprom Neft et Surgutneftegas, ainsi que plus de 180 navires de la « flotte fantôme » russe, pourraient continuer à stimuler la confiance du marché.
Les sanctions devraient réduire les exportations de pétrole russe, réduisant potentiellement jusqu'à 700 000 barils par jour l'offre mondiale. Toutefois, les perturbations réelles pourraient être moindres, à mesure que la Russie et ses principaux acheteurs explorent des modalités de transport alternatives. L’incertitude de la demande, notamment de la part de la Chine, qui a récemment connu une baisse de ses importations de brut, ajoute une couche de complexité aux perspectives.
Même si les pressions exercées sur l’offre par les sanctions devraient probablement soutenir les prix mondiaux, une demande plus faible de la part des principaux consommateurs pourrait freiner la dynamique haussière.
Parallèlement, la bonne tenue des données économiques américaines a renforcé l’équilibre entre l’offre et la demande, contribuant ainsi à maintenir des prix plus élevés. Les acteurs du marché surveillent également de près les données économiques américaines ainsi que l'influence des décisions de taux d'intérêt de la Réserve fédérale sur l'économie et la demande de pétrole.
