Le Royaume-Uni a récemment envoyé à l’Ukraine un autre lot de missiles Storm Shadow « à longue portée » « il y a plusieurs semaines », rapporte Bloomberg.
Le récent lot de missiles envoyés en Ukraine intervient après que le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique ont autorisé l’utilisation de ces armes meurtrières en Russie.
Citant des sources anonymes, Bloomberg a rapporté que des dizaines de missiles Storm Shadow avaient été envoyés en Ukraine, mais a refusé de fournir le nombre exact en raison de problèmes de sécurité.
C’est la première fois que Sir Keir Starmer envoie des armes en Ukraine, alors que lui et le gouvernement se sont engagés à continuer de soutenir Kiev.
Les livraisons, qui n’ont pas été annoncées publiquement, ont eu lieu il y a plusieurs semaines et ont été commandées après que Kiev ait manqué de missiles à longue portée », ont déclaré les sources à Bloomberg sous couvert d’anonymat.
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L’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni a averti qu’après que la Grande-Bretagne ait autorisé l’Ukraine à mener des frappes à l’intérieur de la Russie, la Troisième Guerre mondiale était désormais « imminente ».
Andrey Kelin a averti que le soutien du Royaume-Uni à l'Ukraine pourrait facilement aboutir à une « collision entre puissances nucléaires », alors que Moscou a prévenu à plusieurs reprises qu'il y aurait une grave escalade.
L’ambassadeur de Russie a averti samedi sur Telegram que le soutien continu du Royaume-Uni à l’Ukraine constituerait une « sérieuse escalade ».
Kelin a écrit : « Nous avons lancé à plusieurs reprises des avertissements selon lesquels (l’utilisation de missiles occidentaux) pour frapper à l’intérieur de la Russie constituerait une sérieuse escalade. Malgré ces avertissements, l’administration américaine, soutenue par la France et le Royaume-Uni, a délibérément décidé de mener ces frappes.
“Cela aggrave sérieusement la situation et peut conduire à une collision entre les puissances nucléaires.”
Le Kremlin a averti la semaine dernière qu’il était « en droit » de frapper « les cibles militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre nos installations », comme les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays de l’OTAN soutenant Kiev.
