Les Géorgiens ont voté samedi lors d'élections qui détermineront les aspirations européennes de la jeune démocratie, sur fond d'inquiétudes croissantes quant à la dérive pro-russe du parti au pouvoir.
Les élections législatives opposent une union sans précédent des forces d’opposition pro-occidentales au Rêve géorgien au pouvoir, accusé d’étouffer la démocratie et de se tourner vers la Russie.
Bruxelles a prévenu que le vote déterminerait les chances de Tbilissi, candidat à l'Union européenne, de rejoindre le bloc.
Les sondages d'opinion dans ce pays de quatre millions d'habitants indiquent que les partis d'opposition pourraient obtenir suffisamment de voix pour former une coalition visant à supplanter le Rêve géorgien, contrôlé par le puissant milliardaire Bidzina Ivanishvili.
La présidente pro-occidentale Salomé Zurabishvili a déclaré que le vote « déterminerait l'avenir de la Géorgie », tandis que la présidente du parti d'opposition Mouvement national uni, Tina Bokuchava, a promis une « grande journée de victoire nationale ».
Le Premier ministre Irakli Kobakhidze s'est dit convaincu que le Rêve géorgien obtiendrait une majorité écrasante au Parlement de 150 sièges, appelant à une « mobilisation maximale » des partisans.
