Dans un monde de plus en plus caractérisé par ses fractures, le rassemblement des nations émergentes cette semaine à Russie est intervenu à un moment charnière de la géopolitique mondiale.
Comme le Briques Si le bloc – désormais élargi à neuf pays – cherche à redéfinir les règles d’engagement, un nombre croissant de pays en développement ont exprimé leur empressement à le rejoindre, soulevant des questions sur la sécurité mondiale et la quête d’un ordre mondial plus équitable.
L'attrait des Brics, qui comprenaient à l'origine Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sudne réside pas seulement dans son potentiel économique, mais aussi dans la remise en question du statu quo dominé par l’Occident.
Les analystes préviennent que l'Occident et le États-Unis en particulier, il ne faut pas tenter de dissuader les nations de rejoindre le bloc. Au lieu de cela, affirment-ils, une approche plus constructive impliquerait de répondre aux griefs qui ont poussé ces pays vers une « recherche d’alternatives ».
Toute tentative visant à éloigner les nations des Brics est susceptible de se retourner contre eux, selon Sarang Shidore, directeur du programme Global South au Quincy Institute, un groupe de réflexion basé à Washington.